Comme un artiste peintre devant un
chevalet, Il choisit des couleurs qu'il pose sur sa page. Son modèle c'est la vie, la couleur ses pensées Et les mots qu'il choisit deviennent un paysage. Il raconte sa vie, fait son
autoportrait, Soupèse chaque mot avant de les poser Et quand ce qu'il révèle n'est plus la
vérité, Il froisse rageusement sa feuille de papier.
Même s'il est
à côté, il est toujours ailleurs... Son âme est dérangée par les bruits du
dehors. L'inspiration arrive parfois comme un orage... Alors les mots débordent dans un torrent sauvage. C'est toujours la hantise devant la
feuille blanche, Un peu comme un miroir qu'i n'a pas de reflet. Quand le doute est présent, que ses mots se
mélangent Et qu'il n'y a personne pour venir le sauver.