Les hommes écrivent l'histoire, comme un brouillon fébrile
Que l'on ponctue de fautes, de non-sens et d'oublis,
Plein de mots inutiles que l'on peine à relire
Faits de répétitions, de ratures et d'ennui.


Nous voici donc en face d'une page blanche à écrire
Où l'on a à remplir les lignes des années
Et le désir profond de ne plus rien salir,
Retenant les leçons des choses du passé.
 

Mais quand tout ce délire deviendra du passé,
Quelle sera donc la note qu'on mettra pour juger ?
Ce siècle à venir et ces lignes surchargées,
Pourraient être sans nul doute, un bon zéro pointé !
 

Est ce qu'il y aura un jour, une page d'histoire
Que l'on pourra écrire comme un hymne à la vie,
Comme une lettre d'amour, que l'on aime à relire,
Comme le doux souvenir d'un amour hérité ?


Tony Canot

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